05/11/2010
SORTILEGE (poème)
Le destin nous a puni pour avoir trop aimé,
Meurtrie dans mon coeur, dans ma chair, j'erre seule dans la forêt.
Le sortilège m'a changé en louve sauvage et je hurle ma souffrance,
Dans l'espoir que l'aigle de la nuit vienne à ma délivrance !
Ce soir, je suis une bête blessée, le regard perdu,
Affamée de tendresse, je panse en vain mon coeur à moitié nu.
Vers ce ciel étoilé, je te cherche mon bel oiseau d'amour,
A présent, déploie tes ailes et viens à mon secours !
Pourquoi mériter pareille malédiction,
Quand l'amour est pur, mêlé d'une infinie passion ?
La vie m'a chassée loin de cet être que je chérissais,
Cette nuit, j'implore que la sentence soit levée !
L'espace d'un instant, un cri perce la nuit,
Surgissant de nulle part, l'aigle m'apparaît.
Sous la lueur de la lune, il déploie avec force ses ailes, règne de ma vie,
Tandis qu'il tournoie gracieusement pour défier la liberté !
Trépignant des pattes, le museau levé vers toi,
Ce soir, mon aigle roi, entends mon chant d'amour.
Dans un élan vainqueur, l'oiseau s'est niché tout contre moi,
Cette nuit, le sort s'achève en nous unissant pour toujours !
Sylviane ROSE
21:11 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, poesie
22/10/2010
DOUCE LUMIERE (Poème)
L'ombre des arbres se dessine sur mes pas,
Je fuis ce soir vers un espoir, un lendemain nouveau.
Je suis seule et je cours, laissant derrière moi,
Ma vie, mon amour, toi, ce que j'avais de plus beau !
La nuit devient noire, non, je n'ai plus peur,
De ce que je vois, ce qui m'appelle depuis tant d'années.
Une limpide lumière me pénètre de sa douce chaleur,
Mon corps se vide, je rejoins les spectres de la forêt !
L'ombre de ma vie se profile sur les arbres,
Je vole, je virevolte au sommet des interdits.
Un chant angélique m'enlève et soudain je regarde,
S'éloigner ma souffrance, ma vie, mon amour, toi, je monte vers l'infini !
Sylviane ROSE
14:06 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poesie, amour
19/10/2010
LE CHEVALIER DU TEMPS PASSE (poème)
Ce matin, je vous ai aperçu mon aimé,
Mon beau et preux chevalier au coeur si vaillant.
Par la forêt, vous reveniez de guerroyer,
A votre épée, vous teniez une rose couleur sang !
Vous n'étiez point sans charme, ni peu fier sur votre monture,
De ma chambre, amoureuse, je vous regardai avancer lentement.
La fatigue et le froid du matin vous enveloppèrent d'un léger étourdissement,
Mais pour rien au monde, vous n'auriez ôté votre main de cette fleur sur votre armure !
Puis, votre cheval s'est arrêté non loin de ma fenêtre,
Mon aimé, mon coeur se mit à battre follement.
Sur un air de défi, vous aviez relevé la tête,
J'attendais votre retour depuis si longtemps !
Toutes ces années passées sans vous,
Ont fait de moi, mon aimé, la femme que je suis maintenant.
Plus sage, plus patiente, à mon chevalier je me dévoue,
Donnez-moi cette fleur et acceptez mon amour à présent !
Sylviane ROSE
22:20 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poesie, amour