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13/01/2011

SI (poème)

Si,

Seulement, je pouvais.

Faire avec des si,

D'avance, connaître la vérité !

 

Si,

Seulement, j'avais su.

Plonger dans le destin, avec des si,

Et vaincre le mal au coin de la rue !

 

Alors,

J'aurais pu voir ma vie changer.

Repousser le plus loin possible la mort,

De tous ces êtres aimés !

 

Mais si,

On ne peut refaire le monde, ni même à moitié.

N'avoir aucun pouvoir, avec des si,

C'est que Dieu seul connaît la vérité !

 

Sylviane ROSE

23:36 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0)

08/01/2011

LE VENT (poème)

tempête.jpg

 

Vous entendez ma voix mais nul ne me voit,

Je suis l'invisible qui vous prend par surprise.

Prévisible certains jours, peut-être, parfois,

Mais mon caractère peut changer la mise !

 

Vous pouvez entendre certains sons,

Du plus léger souffle, mélodieux, voir glorieux.

Ne vous fiez pas, en apparence, je n'ai pas que ces tons,

Me transformer sous différentes formes, je le peux !

 

Un jour, mon chant s'élève dans l'air,

Telle une mélodie qui vous transporte vers le bonheur.

Je suis la brise, douce, qui caresse la vie, vous sort du désert,

Ainsi, vous me sentez dans mon instant meilleur !

 

Un autre, je me lève et déchaîne ma colère,

Emportant, au passage, tout ce que ma force me permet.

Je peux cingler, d'une rare violence, détruire une ville entière,

Je suis le vent, vous m'avez reconnu, je le sais !

 

Sylviane ROSE

13:32 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (2)

28/12/2010

SOUVIENS-TOI (poème)

Souviens-toi, nous étions seuls, tous les deux, non loin d'une forêt,

Sous un ciel ensoleillé, tu n'étais pas heureux, me disais-tu Bertrand.

Et j'étais, sans nul doute, cette femme que tu attendais,

Cette femme qui t'aimerait dans le passé, le futur, le présent !

 

Tu ne me laisserais jamais filer, me disais-tu,

De tant d'amour, ô combien avais-je peur du temps.

Ce temps qui passe, ces pièges qui menacent, ces trahisons qui tuent,

Et voici que tu as planté l'hiver dans mon coeur et suis si seule à présent !

 

Un tel amour n'arrive qu'une fois dans la vie, me répétais-tu,

A aucun moment, je n'aurais imaginé qu'un jour, tu m'abandonnerais.

En nous projetant dans l'avenir, derrière, je n'ai rien vu,

Car je n'ai pas su écarter ce passé qui te rattrapait !

 

Souviens-toi, nous étions bien tous les deux, heureux amants,

Nous sommes fais l'un pour l'autre, je te disais Bertrand.

Et tu restes, sans nul doute, cet homme que j'attends,

Cet homme qui m'aimera dans le passé, le futur, le présent !

 

Sylviane ROSE

16:34 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0)