ESQUISSE (poème)

Ses yeux sont pareils à l'océan, pareils à l'azur,

Clairs comme l'eau vive, ruisselant sur la roche.

Quand je me mire, limpides, je me noie dans ce regard si pur,

A n'en plus revenir, chaque fois que je l'approche !

 

Sa bouche a le goût merveilleux du fruit défendu,

Mystérieuse, attendant qu'elle me livre ses secrets.

Mélange d'amour, de passion, de moments inattendus,

Cueillant mes lèvres, au delà, elle voyage de divins baisers !

 

Son souffle est si doux, comme la brise du vent en été,

Parfumé comme l'air pur, à m'étourdir de volupté.

Il ravive en moi une irrésistible sensation, un plaisir exquis,

Parcourant mon être de sa chaleur, il est l'amour de ma vie !

 

Sa peau est délicieuse comme le fruit du pêcher,

Brûlante comme le feu du soleil, à soulever des passions.

Je m'ennivre de ses saveurs subtiles, sa douceur raffinée,

Quand mes mains la caressent, à en perdre la raison !

 

Sylviane ROSE

CEREMONIE DES POETES

Bonsoir à tous et à toutes,

Aujourd'hui était le jour de la cérémonie annuelle du Bleuet International où se retrouvent des poètes de tout horizon. Lors de celle-ci, je me suis vue remettre la médaille d'argent du Mérite et Dévouement Français par monsieur Jean-Paul De Bernis, Président du mérite et dévouement français, ainsi que la médaille d'argent de la Société pour l'Encouragement au Bien par monsieur Flajolet, Député. Ces récompenses m'ont été attribuées pour mes différentes actions au sein de l'association "le Bleuet International".

 

de gauche à droite,

 l'adjoint au maire d'Essars, monsieur De Bernis (président du mérite et dévouement français, moi-même, monsieur Flajolet (Député) et monsieur Alain Debarge (président du Bleuet International)

 

médaille d'argent du Mérite et Dévouement Français

médaille d'argent de la Société pour l'Encouragement au Bien

CRUELLE IVRESSE

Ce vin qui coule à flot,

N'est autre que le sang de mes entrailles.

Mon coeur ne demande qu'à se libérer de ses mots,

De cette peine, cette souffrance que rien ne vaille !

 

Cette coupe qui déborde langoureusement,

Ses effluves d'alcool amer, aigre douce.

Oh ! doux amour, parles, tristement,

T'échappes, toi, ton courage, sage, tu retrousses !

 

Ce verre glacé sur ma peau grisée,

Sur ma joue se promène en une douce ivresse.

Toi, mon amour, ma douleur, je veux oublier,

Ce vin en une soirée remplace ton souffle, une quelconque caresse !

 

Qui aurait cru que je puisses,

En un temps, un chagrin, me plonger dans cet abîme.

C'est le seul chemin, la seule corde que je hisse,

Quand plus rien, plus d'espoir, se dessine au creux de ma vie !

 

Je meurs ce soir de trop de souffrance,

Amour, je t'aime, te désire, te hais.

Toi, égoïste, lâche dans toute ton ignorance,

Tu sauras un jour combien je t'ai aimé !

Sylviane ROSE