22/11/2010
UNE DE PLUS !
Et oui, encore une récompense ! Cette fois-ci, c'est le deuxième prix de poésie remporté au concours IL Convivio d'Italie avec le titre d'Ambassadeur. Franchement, je ne m'y attendais pas. Une agréable surprise !
20:49 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poesie, concours
17/11/2010
JE NE SUIS QU'AMOUR (poème)
Tel un oiseau à qui l'on vient de briser les ailes,
Même s'il ne peut plus voler, il continue malgré tout de s'élancer.
Courageux, le coeur pacifique, il ne comprend pas ce geste acéré,
Patiemment, il attend ce jour où il pourra à nouveau aller vers le soleil !
Tel le mendiant à qui on a longtemps refusé la nourriture,
Même s'il est exténué, il lutte malgré tout, il garde l'espoir de survie.
Malheureux, le regard vidé, il ne comprend pas que l'homme soit si dur,
Puis, à bout de force, s'effondre pour tomber dans l'oubli !
Tel le hurlement d'un animal qu'on vient de brutaliser,
Même s'il souffre, il lèche, panse lui-même ses blessures.
Silencieux, il ne comprend pas le geste de son maître, sa lâcheté,
Dans l'ombre, il attend et le retrouve, malgré tout, sans rancune !
Tel un ange déchu qui vient de tomber du ciel,
Même s'il vient du paradis, il sait que ce n'est pas éternel.
Seul, transparent, il se demande quelle faute, quel pêché, mérite chose pareille,
L'âme pure, il attend que Dieu veuille lui redonner ses ailes !
Je ne suis pas l'oiseau mais je continue, malgré tout, de t'aimer,
Je ne suis pas le mendiant mais je garde, malgré tout, l'espoir.
Je ne suis pas l'animal mais comme lui, je suis incapable de t'en vouloir,
Peut-être, suis-je cet ange car comme lui, mon âme, mon coeur sont purs et j'attends, mon amour, que tu veuilles, à ton tour, m'aimer !
Sylviane ROSE
21:27 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poesie, amour
05/11/2010
SORTILEGE (poème)
Le destin nous a puni pour avoir trop aimé,
Meurtrie dans mon coeur, dans ma chair, j'erre seule dans la forêt.
Le sortilège m'a changé en louve sauvage et je hurle ma souffrance,
Dans l'espoir que l'aigle de la nuit vienne à ma délivrance !
Ce soir, je suis une bête blessée, le regard perdu,
Affamée de tendresse, je panse en vain mon coeur à moitié nu.
Vers ce ciel étoilé, je te cherche mon bel oiseau d'amour,
A présent, déploie tes ailes et viens à mon secours !
Pourquoi mériter pareille malédiction,
Quand l'amour est pur, mêlé d'une infinie passion ?
La vie m'a chassée loin de cet être que je chérissais,
Cette nuit, j'implore que la sentence soit levée !
L'espace d'un instant, un cri perce la nuit,
Surgissant de nulle part, l'aigle m'apparaît.
Sous la lueur de la lune, il déploie avec force ses ailes, règne de ma vie,
Tandis qu'il tournoie gracieusement pour défier la liberté !
Trépignant des pattes, le museau levé vers toi,
Ce soir, mon aigle roi, entends mon chant d'amour.
Dans un élan vainqueur, l'oiseau s'est niché tout contre moi,
Cette nuit, le sort s'achève en nous unissant pour toujours !
Sylviane ROSE
21:11 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, poesie