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01/08/2010

LE TEMPS D'UN GRIMOIRE

GrimoireIndex04.gif
Cette nuit, j'ai fait un rêve étrange,
Un rêve si merveilleux, enclin à la magie.
Un rêve où tout est saveur exquise, où tout est enchantement,
J'ai retrouvé la maison de mon enfance, le chemin de ma vie !
 
Dans cette grande bâtisse, régnait une atmosphère bienfaisante,
Comme si une douce chaleur voulait percer un morceau de mon âme.
Avais-je un secret oublié, enfoui au plus profond de ma conscience,
Une force inconnue me poussait à la recherche de mon passé !
 
Telle la petite fille, curieuse, impérieuse, ne pense pas un instant au danger,
Je me suis laissée guidée, spirituellement, jusqu'à ce vieux grenier.
J'ai revu, au passage, les motifs fleuris du papier peint jauni,
Puis d'une main tremblante, j'ai poussé cette porte longtemps endormie !
 
Une douce lumière flottait, éclatante,
Venant jusqu'à moi comme pour m'envelopper.
D'une magnifique illusion, d'une voix intérieure qui se veut rassurante,
Jusqu'à ce que je relève le lourd couvercle d'un coffre secret !
 
Je n'ai rien trouvé à part un vieux grimoire,
Alors, silencieuse, la main tremblante, j'ai ouvert ce vieux livre de magie.
Parcourant ces lignes de potions, de rituels, je me suis trouvé face à un miroir,
Pour soudain me sentir projeter, ailleurs, dans une autre vie !
 
C'était il y a très longtemps, il y a des centaines d'années,
Dans les contrées profondes de la belle Irlande, cet autre pays.
Le temps des enchanteurs, le temps des sorcelleries,
A l'époque des châteaux forts et des preux chevaliers !
 
Je vois un bel homme, un beau chevalier,
Dans une éclatante armure, face à la gente dame, il est agenouillé.
Main dans la main, il lui fait sa cour, gauche et timide,
La douce lui sourit et sent, dans sa paume, le coeur de son bien aimé qui palpite !
 
Assis l'un près de l'autre, sur une couche romantique,
Les futurs amants regardent le feu qui crépite.
Des peaux jonchent le sol, des coussins, des tapisseries aux couleurs vives,
Puis enlacés, les yeux dans les yeux, ils savourent cet instant unique !
 
Ce chevalier, c'est toi, la bien aimée, c'est moi,
Tu as pu m'aimer, malgré toi, dans le passé, sans le savoir.
Rougissante, j'ai voulu nous laisser notre intimité, malgré moi,
Alors, j'ai compris que l'amour ne mourait pas et pouvait traverser les âges, en refermant les pages de ce vieux grimoire !
 
Sylviane ROSE

23:14 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : amour, poesie

26/07/2010

L'AMOUR INACHEVE

 

 

poesie,amour

 

Au sommet d'une falaise,

Une jeune femme scrute le ciel.

Debout, dans la nuit, comme dans un malaise,

Elle cherche, en vain, son soleil !

 

Ses longs cheveux blonds flottent dans le vent,

Son visage reflète un sentiment de grande détresse.

Femme ! On vient de tuer ton coeur innocent,

Lui, qui ne demandait qu'une caresse !

 

Tu as cru qu'il pouvait aimer ton amour,

Courageuse, tu t'es ouverte à lui.

Tu as cru qu'il t'aimerait en retour,

Comme un lâche, il t'a fuie !

 

Blessée au fond de ta chair, tu pleures,

Tu lui faisais tant confiance.

Silencieuse, dans la nuit, tu demeures,

L'avenir t'apportera la méfiance !

 

Femme ! Il est temps de te révolter,

Hurle, hurle ta peine si profonde.

Tu as mal, si mal, de toujours l'aimer,

Que tu aimerais quitter ce monde !

 

Dans la tourmente, tu n'as pas fait attention,

Le piège s'était refermé.

Ton coeur, ton corps ont perdu raison,

Ton amour demeurera inachevé !

 

Sylviane ROSE

11:28 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poesie, amour

13/07/2010

RECUEIL DE POEMES

Voici un petit extrait de mon premier ouvrage, un recueil de poèmes intitulé "Eternelle" publié en 2009. Disponible sur internet.

 

MURMURE

Pleure, douce, belle,

Ecoute la triste mélodie du vent.

Bel ange, déploie donc tes ailes,

Et ne pense plus à la mort de ton coeur innocent.

 

Souffre, douleur si profonde,

Regarde la pluie envahir les champs.

Femme meurtrie, n'accorde aucun pardon,

A cet amour que tu appelais Bertrand !

 

Hurle, amour, passion dévorante,

Entends l'orage gronder dans la vallée.

Ton coeur n'est plus qu'une plaie béante,

Dieu sait que tu l'aimes à jamais !

 

Gémi, sourde peine,

Regarde les vagues échouer sur le sable.

Entends ces chants qui t'appellent,

Tomber dans l'oubli, en serais-tu capable ?

 

Souri, douce, belle,

Viens vers moi, entres dans la ronde du vent.

L'amour est chose éternelle,

Ton âme se libère à présent !

 

Eternelle.jpg

09:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, poesie, passion