17/11/2010
JE NE SUIS QU'AMOUR (poème)
Tel un oiseau à qui l'on vient de briser les ailes,
Même s'il ne peut plus voler, il continue malgré tout de s'élancer.
Courageux, le coeur pacifique, il ne comprend pas ce geste acéré,
Patiemment, il attend ce jour où il pourra à nouveau aller vers le soleil !
Tel le mendiant à qui on a longtemps refusé la nourriture,
Même s'il est exténué, il lutte malgré tout, il garde l'espoir de survie.
Malheureux, le regard vidé, il ne comprend pas que l'homme soit si dur,
Puis, à bout de force, s'effondre pour tomber dans l'oubli !
Tel le hurlement d'un animal qu'on vient de brutaliser,
Même s'il souffre, il lèche, panse lui-même ses blessures.
Silencieux, il ne comprend pas le geste de son maître, sa lâcheté,
Dans l'ombre, il attend et le retrouve, malgré tout, sans rancune !
Tel un ange déchu qui vient de tomber du ciel,
Même s'il vient du paradis, il sait que ce n'est pas éternel.
Seul, transparent, il se demande quelle faute, quel pêché, mérite chose pareille,
L'âme pure, il attend que Dieu veuille lui redonner ses ailes !
Je ne suis pas l'oiseau mais je continue, malgré tout, de t'aimer,
Je ne suis pas le mendiant mais je garde, malgré tout, l'espoir.
Je ne suis pas l'animal mais comme lui, je suis incapable de t'en vouloir,
Peut-être, suis-je cet ange car comme lui, mon âme, mon coeur sont purs et j'attends, mon amour, que tu veuilles, à ton tour, m'aimer !
Sylviane ROSE
21:27 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poesie, amour
Commentaires
Écrit par : ROSE Sylviane | 18/11/2010
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