13/07/2010
PRESSE
Je me rappelle encore de ce jour où j'ai poussé la porte du journal "La voix du nord". Je faisais la promotion de mon roman policier. Je ne savais pas si je devais franchir cette porte ou faire demi-tour car lorsque l'on n'est pas un auteur connu, il est rare d'avoir une réponse de la part des journalistes. J'ai laissé tomber cette pensée en me disant "qui risque rien, n'a rien" et j'ai eu raison. Je suis entrée, me suis présentée à l'hôtesse d'accueil et lui ai simplement demandé si elle pouvait remettre un exemplaire du miroir du serpent à un journaliste. Elle a accepté, avec gentillesse. Avant de partir, je lui ai laissée ma carte de visite au cas où... Une semaine s'est écoulée, toujours pas de nouvelles. Tant pis, j'aurais essayé. Et puis, il y a eu cette après-midi où j'étais chez le coiffeur. Mon portable a sonné. L'interlocuteur s'est présenté en tant que journaliste de la VDN. Il avait lu mon roman et souhaitait me rencontrer rapidement pour une interview. Rendez-vous pris pour le lendemain matin. Le lendemain, j'étais dans un mélange d'excitation et de stress car le journaliste en question était connu pour être un très bon journaliste. L'interview s'est très bien déroulée. Avant de partir, il m'a dit que j'avais choisi un sujet qui risquerait de laisser couler de l'encre et que je marchais sur des oeufs. Qu'importe ! J'étais prête ! Le jeudi 13, je découvre l'article rédigé et là, je m'aperçois avec surprise qu'il fait la page entière de ma commune.
09:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roman, incinerateur
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