NYMPHEA (Poème)

 

Près du gros chêne, je me suis endormie,

Telle une nymphe qui hante les forêts.

Abandonnant mon chagrin, légère, sylphide, je m'enfuis,

Vers un monde meilleur, ce monde pour enfin rêver !

 

Errant au milieu de nul part, l'âme confiante,

Je traverse des contrées, des chemins, des paysages infinis.

Tandis que la brise parfumée me berce doucement,

Entre mes mains, je parcours le livre de ma vie !

 

Tout est là inscrit : toi, moi, notre amour,

A présent, je sais que rien n'est vraiment fini.

Ces images inédites qui défilent à une vitesse inouïe,

Me prouvent que le destin nous lie pour toujours !

 

Près du gros chêne, je me suis réveillée,

Telle une nymphe qui hante les forêts.

Souriant à la vie, heureuse, je t'ai retrouvé,

Tu es cet homme qui détient mon coeur à tout jamais !

 

Sylviane ROSE

ARTICLE DE PRESSE

Bonsoir à tous et à toutes. Ci-dessous, vous trouverez un article du journal "L'Indépendant" dans lequel je pose aux côtés de François GOBLET, poète audomarois et délégué à la société des poètes français. Un article concernant la création d'un cercle de poésie et de littérature dans la ville de Saint-Omer.

BLONDEUR (poème de François GOBLET)

Bonjour à tous à toutes. Le poème que vous trouverez ci-dessous n'a pas été rédigé par ma plume. C'est une création d'un ami prénomé François Goblet, originaire de Saint-Omer, comme moi et qui est délégué à la Société des Poètes Français. En quelques mots, je vais vous le présenter : C'est un monsieur charmant, attachant, avec beaucoup de talent et qui écrit depuis l'âge de 17 ans. Son inspiration : les femmes ! Comme beaucoup de poètes connus de l'époque. Un projet lui tient à coeur : celui de créer un cercle de poésie et littérature sur notre commune dont j'en ferais partie. Avec son accord, je vous laisse découvrir ci-dessous ce joli poème intitulé "Blondeur". A très bientôt sur ce blog pour découvrir d'autres articles et d'autres poèmes rédigés par ma plume assurée.

 

Tu te lèves

un champ de blondeur inouï

envahit en flots

tout l'espace conquis

sans plus de fausses notes

alourdissant les paupières

des jours trop forclos

des étincelles de voluptés

entrebaillent la porte

vers ces jardins d'eden

où s'écroulent mille rhapsodies

en fontaines de lumières

tu gommes ces heures

de lourde mélancolie

sur le ponton des pleurs

entre fureur et folie

tes yeux outremer

offrant toutes leurs vagues

au seul verbe créer

en toutes les saisons

que tes sourires inventent

et les fées alanguies

et les ellfes rieurs

vénèrent la princesse

au longs cheveux d'or

bouleversant les courses

des pas par trop sages

entre amertume et remortds

tu te lèves

l'aurore s'épanouit

de sentir sa soeur

lui composer des tresses

de bonheur et d'harmonie

sous la voûte des plaisirs

à jamais partagés

entre désirs et espoirs

des rêves les plus suaves

où l'art se pâme

en splendeurs et beautés

tu te lèves

et les mondes se recréent...

 

François GOBLET