L'ANGE DECHU (poème)

Pour avoir flirté avec la force obscure

Tu n'imaginais pas qu'on te chasserait

A présent, tu es seule à panser tes blessures

De ses chaînes, il a fait ton coeur prisonnier

 

Et pourtant, rappelle-toi, Gabrielle

Ce jour où t'ont poussées tes blanches ailes

Ton âme était d'une rare pureté

Que tu avais fait promesse de ne jamais la souiller

 

Si seulement,tu n'avais pas tourné ton regard

Sur le chemin des âmes égarées

Ta bonté a eu raison de cet étrange hasard

A présent, dans les ténèbres, tu dois errer

 

Pourquoi avoir plongé ton si doux regard

Dans les yeux de cet ange noir ?

Yaël n'est qu'une créature maléfique

Perfide et dotée de puissants pouvoirs magiques

 

Il t'es apparu d'une telle beauté

Que de ses chaînes, le libérer, tu n'as su résister

Sa main, pour te remercier, a effleuré ta peau

Sans prendre garde, tu lui as murmuré trois mots

 

Ô bel ange tombé du ciel

Qu'il est loin ton paradis perdu

A jamais, tu erreras sous ce noir soleil

Ô Gabrielle, bel ange déchu !

 

Sylviane ROSE

LES 110 ANS DE LA SOCIETE DES POETES FRANCAIS

Le 26 septembre 2012, la société des poètes français dont le siège est à Paris a fait escale chez nous, à Saint-Omer à l'occasion de ses 110 ans. Un grand honneur que nous a fait, de sa présence, le Président de cette société, Monsieur Vital Heurtebize. Nous nous sommes donc réunis, comme d'ordinaire, au café le légend, rue des épéers. Je profite de cette note pour faire un petit rappel. Nous nous réunissons toujours les 2èmes et 4èmes mercredi de chaque mois, de 18h00 à 19h30, à l'endroit cité ci-dessus, pour le cercle poétique et littéraire, ainsi que le 1er lundi de chaque mois, de 14h30 à 16h30 au même lieu, pour les lundis de la poésie. Je tiens à préciser que ces rencontres sont ouvertes au public. Alors, n'hésitez pas, si le coeur vous en dit, de pousser les portes de ce café d'artistes. Je vous laisse découvrir, ci-dessous, l'article rédigé par le journal de l'Indépendant de Saint-Omer.

 

UN COEUR EN HIVER (poème)

Pleurer en silence

Comme la pluie ruisselle

A l'aurore des mélancolies

Je promène mes peines

Dans la tièdeur des jours sans fin

Je déverse mon coeur ensanglanté

Dans les profondeurs de la forêt

Qui abrite en son sein

La source des âmes perdues

Murmures de désillusions

Se mêlent à la mélodie du vent

Le coeur au bord des lèvres

Je plonge un regard perdu

Et voilé de tristesse

Dans l'écume d'une nature endeuillée

L'hiver s'est déjà installé dans mon être

Chassant la douceur d'un amour éphémère

A l'automne d'une vie illusoire

Je garde malgré tout l'espoir

De voir renaître un jour meilleur

Et dans l'ombre de mon désespoir

J'attendrai que vienne le printemps !

 

Sylviane ROSE