31/03/2011
LES BOUQUINALES D'HAZEBROUCK
Comme prévu, samedi j'ai participé à la deuxième manifestation des Bouquinales à Hazebrouck. Ce fut un agréable moment. Un accueil chaleureux. Un public nombreux et intéressé. Cela m'a permis, entre autre, de discuter avec certains et biensûr de dédicacer plusieurs exemplaires des Amants du Touquet ! Une très bonne expérience que je souhaite renouveler l'an prochain.
A ma gauche, Philippe Declerck auteur de "L'écorcheur des Flandres" et de "Réseau Flandres", dans la collection Polar en Nord, aux Editions Ravet-Anceau !
15:27 Publié dans Dédicace | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roman, salon, dedicace, region
24/03/2011
NATURE MORTE (poème)
Quelques raisins dorés
Au milieu de trois pommes
Se sont fait prisonniers.
Quelques abricots bronzés
De leur tendre peau
Tentent de les abuser.
Quelques raisins noirs bien rangés
Autour des blancs grains
Ont pour mission de les protéger.
D'une belle poire blonde comme les blés
De quelques cerises acidulées
D'un vert citron bien trop pressé
De trois mirabelles en plein festin.
Ensemble, ils rêvent de les croquer !
Sylviane ROSE
18:14 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2011
AU REVOIR, MAMAN (poème)
Ce poème est dédié à ma mère, disparue, il y a un peu plus de 2 ans. Avant de vous faire partager ces quelques vers que j'ai écrit quelques jours après sa disparition, j'aimerais vous dire ceci : "une maman, c'est la plus jolie fleur d'un bouquet, dès qu'on la perd, le bouquet devient fade". Mais, c'est le destin de chacun et la vie continue. Heureusement, même si parfois, on voudrait qu'elle soit encore là pour partager nos joies, nos peines, nos doutes. Bref, qu'on soit jeune ou pas, une mère reste celle qui nous a donné la vie et la protection, celle qui nous a su nous guider pour suivre le chemin et son absence laisse toujours une cicatrice ancrée au plus profond de nous.
AU REVOIR, MAMAN
Ce matin, sans ne rien dire à personne, tu es partie,
Emportant avec toi, maman, tes chagrins, tes joies, tes secrets.
Ces merveilleux souvenirs, au plus profond de ta chair, enfouis,
Tu as pris le chemin pour rejoindre les êtres aimés !
Hier encore, je voyais ton visage vieilli par le temps,
Comme une rose qui se fâne, ses pétales mélancoliques, versent la terre.
Ton envol précipité laissera, en nous, une indélibile fissure et pourtant,
Aujourd'hui, une page se tourne mais jamais le livre ne se referme !
Ce matin, maman, trop tôt encore, l'ange tu as rejoins,
Te couvrant de ses douces ailes, tu as traversé la blanche lumière.
Tu mérites, ma douce maman, ton paradis lointain,
Et tu demeureras, en nous, la meilleure des mères !
Sylviane ROSE
18:13 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (3)